Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tempi passati
27 mars 2022

Perdre la vie ou être chômeur en Russie

Sur une des chaines d’infos télévisées l’un des participants s’élevait avec véhémence contre la demande faite à des entreprises françaises de fermer leur portes sous le prétexte que cela mettrait au chômage de « pauvres Russes » par centaines !
En somme si je suis le raisonnement de ce monsieur, être au chômage est bien pire que de perdre la vie et de laisser une famille dans le désarroi dans un pays occupé par un Etat dont le chef nie l’existence.

Peut-être que ce monsieur n’a pas encore réalisé que le chômeur peut retrouver du travail voire se reconvertir dans un autre domaine professionnel.
Par contre à moins que je n’ai pas à 80 ans, après trois arrêts cardiaques en 2017, le pauvre défunt lui ne risque pas de ressusciter pour retrouver sa famille sauf à croire aux balivernes des religions qui nous parlent de toutes sortes d’après vie dans l’au-delà, la seule à ce jour exclue est bien entendant celle de vampire, persona non grata des gens civilisés.

Il y a vraiment de la part de certains dans les circonstances actuelles, un manque de conscience total de ce que conflit guerrier veut dire.

Il est vrai que l’âge de l’intéressé fait penser que celui-ci n’a pas vécu les guerres post seconde guerre mondiale comme certains de mes camarades de lycée et qui y ont perdu la vie.

C’est bien là le problème des générations actuelles et quand on entend les questions idiotes de certains journalistes aussi bien sur LCI que sur d’autres chaines on prend conscience du fossé, de l’abime existant entre ma génération et celles des moins de 50 ans totalement irresponsables et jouisseurs à toute épreuve à de très rares exceptions.

Je pense en écrivant ceci à cette question posée par le journaliste de LCI demandant au maire de Kiev «  jusqu’ou irez vous dans cette guerre ? ». Surement pas pour prendre le thé au Kremlin a-t-on envie de répondre ; je ne me souviens pas de la réponse, mais je ne pense pas trahir cet homme en écrivant «au péril de ma vie, Monsieur». Certains Français ont été jusque là, il y a 80 ans passés et nous sommes libres grâce à eux! C’étaient des Résistants/es comme aujourd’hui les Ukrainiens de tous âges qui comme eux sacrifient leur vie pour leur pays.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité