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Tempi passati
2 novembre 2020

Churchill par Andrew Roberts (version originale)

On pourrait sous-titrer ce livre par Andrew Roberts chez Penguin Books, Churchill ou l'art de rendre une lecture insupportable! Ceci est grave s'agissant de la biographie d'une des figures majeures du XXe siècle. Au bout de 60 pages j'ai décidé de mettre le livre aux ordures. Comment un auteur responsable et un éditeur peuvent-ils avoir l'arrogance de mettre sur le marché un ouvrage avec une pareille typographie!

Je viens de mesurer la hauteur des caractères d'impression: très exactement 1mm!!!! pour ce qui est de certaines notes en bas de page on ne doit pas dépasser les 0.3-0.5 mm de hauteur et idem pour le lexique.

Pour ce qui est de la façon dont le livre est relié, impossible de la casser pour pouvoir lire confortablement les fins de lignes. Le livre enfin doit pèse 827g! Merci pour les poignets du lecteur! Tout cela pour faire des économies et ne pas publier l'ouvrage de 1107 pages en deux volumes.

Si vous ajoutez à cela le snobisme de l'auteur friand de titres ronflants, passant son temps à nous assommer des citations de tout le gotha britannique et en prime des extraits qui pourraient être intéressants mais parfaitement illisibles de ce fait, des déclarations de Churchill, elles aussi en caractères microscopiques, vous êtes épuisé au bout de la lecture de deux pages consécutives et attrapez une superbe migraine.

On me dira qu'il y a disponible sur le marché une version audio du livre; désolé mais pour moi un livre se lit, ne s'écoute pas. On doit même éventuellement pouvoir l'annoter en marge à condition bien entendu qu'il ne s'agisse pas d'une édition de prestige.

J'ai lu précédemment le Churchill de Carlo d'Este chez Tempus également en livre de poche 1232 pages et parfaitement lisible sans se détruire ses yeux. C'est donc possible de respecter le lecteur.

Conclusion: à fuir si vous voulez lire le livre en version anglaise; je ne donne pas d'avis sur la version traduite disponible en France également. On dira que je suis snob en lisant les ouvrages anglophones dans leur langue d'origine, mais j'ai eu trop d'exemples de traductions médiocres pour ne pas profiter de ma maîtrise de la langue et profiter de toutes les nuances de la langue d'origine. J'en ferai de même si je maîtrisais l'Italien, l'Espagnol ou l'Allemand. On ne lit pas Britannicus en Anglais.

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